La France, menacée d'un « manque d'audace », doit assouplir son marché du travail, modérer les augmentations salariales et dépenser moins.
L'Allemagne, qui risque un « contentement excessif », doit investir et accueillir plus d'immigrés. Telles sont les principales recommandations, plus pragmatiques que révolutionnaires, du rapport présenté jeudi dernier par les économistes Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein qui en avaient été chargés par les ministres de l'Economie des deux pays. Ils insistent sur l'urgence de la situation : « nous approchons d'un tournant. Les dangers économiques, sociaux et politiques auxquels l'Europe est confrontée nous mettent tous en danger. La division serait un mal pour tous. Paris et Berlin ont une responsabilité commune pour l'empêcher d'advenir (...). Notre conclusion est simple : la France et l'Allemagne passent beaucoup de temps à élaborer des déclarations et des initiatives communes. Il nous faut de l'action » (Challenges.fr du 27/11).
Dans une tribune publiée vendredi dernier sur le site L'Important, l'ex-ministre de l'Economie et de l'Industrie Arnaud Montebourg est revenu sur son mois de formation à la direction d'entreprise passé à l'INSEAD, Institut européen d'administration des affaires. Il explique avoir « quitté Bercy sur un lourd et grave désaccord de politique économique avec le Président et le Premier ministre » et affiche son « désir de retourner vivre au milieu des Français » et « de quitter la politique comme mode de vie à part et coupé du réel ».
Son rêve désormais : « créer, reprendre, développer une entreprise », un changement de vie « profondément révolutionnaire » qui le rapproche, selon lui, de millions de Français (UsineNouvelle.com du 28/02).
Frédéric Parisot signe, dans L'Usine Nouvelle de cette semaine, une grande enquête sur la compétitivité hexagonale intitulée « le paradoxe français ». Baromètre à l'appui, il démontre que nos industriels se voient malheureusement plus compétitifs qu'ils ne le sont en réalité.
Le chômage est reparti à la hausse en France au troisième trimestre, atteignant 9,9% de la population active selon l'Insee (Challenges.fr du 04/12).
L'Hexagone sera « largement en-dessous des 3% » de déficit en 2017, a annoncé le ministre des Finances Michel Sapin mercredi matin. Il a également confirmé qu'il n'y aura pas de nouvelles hausses d'impôts ces trois prochaines années (Challenges.fr du 03/12).
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