A la une de la lettre hebdomadaire du magazine Décolletage et Industrie , la rédaction interpelle les sous-traitants sur l’enjeu primordial de ce qui se joue actuellement : « La crise. Ce mot dont je rappelle qu’il signifie à la fois danger et opportunité dans son idéogramme chinois est en réalité un instant qui exige la prise de choix. Cela désigne un instant qui ne peut pas tolérer l’inaction. Selon les choix qui sont faits aujourd’hui, les entreprises de la filière sous-traitance survivront ou non. Et il est fort à parier que ceux qui parviendront à franchir les 12 à 24 prochains mois seront armés pour au moins une décennie d’opulence ». Et le rédacteur de rappeler les nombreuses actions initiées par les instances de Haute-Savoie pour fournir les meilleurs outils possibles aux sous-traitants pour sortir plus forts de la crise, parmi lesquels la participation au MIDEST.

De l’importance des salons. Hasard du calendrier, c’est également le sujet de l’éditorial de Michel Pech dans Machines Production du 26 février, numéro spécial sur Industrie Lyon. En parlant des nouveautés qui y seront présentées, le journaliste, très remonté, écrit : « les visiteurs (…) vont ainsi développer leurs connaissances techniques avant les autres. Ils pourront anticiper les moyens de leur développement, bien mieux que leurs concurrents absents. Car l’invisible aussi joue un grand rôle dans une telle exposition. Que font les acteurs du secteur qui n’exposent pas, sont absents des magazines techniques et ne communiquent plus avec leur marché ? Existent-ils encore ? Seront-ils là lorsque l’on aura besoin de service ? Et les professionnels (…), qui ne vont pas sur leur propre salon, s’intéressent-ils encore à leur métier ? Sauront-ils le pratiquer longtemps encore, s’ils ne savent pas l’évolution des moyens à leur disposition ? Pourra-t-on compter sur eux pour faire baisser les coûts, garantir la qualité, réduire les délais ? Et pour les uns et les autres, comment peut-on faire pour travailler avec eux, s’ils refusent de sortir de leur entreprise ? Ce sont effectivement quelques-unes des questions qu’exposants et visiteurs pourront se poser. Chacun y répondra en voyant que l’espoir est visible, la peur invisible, que l’innovation s’expose et les copies se dissimulent, que le sens du service se montre alors qu’on cache son absence ».