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2015, année de reprise pour l’industrie française ?

A la lecture des dernières infos économiques, cela ne semble pas gagné. Malgré la baisse des prix du pétrole, le Fonds monétaire international (FMI) a en effet nettement abaissé, mardi, ses prévisions de croissance mondiale. Le produit intérieur brut ne devrait ainsi plus progresser que de 3,5% cette année et de 3,7% en 2016 à l'échelon de la planète, marquant dans les deux cas un repli de 0,3 point par rapport aux projections d'octobre.
La zone euro continuera de souffrir des risques de déflation qui plombent son activité. Quant au PIB français, il ne devrait progresser que de 0,9%, et non de 1% cette année, et de 1,3% en 2016 (LaTribune.fr du 20/01).
De même, dans le monde, seulement 37% des chefs d'entreprises anticipent une amélioration de la croissance cette année, selon une étude de PwC dévoilée mardi à Davos, à l'ouverture du 45e Forum économique mondial. Pire, « 17% des dirigeants anticipent un ralentissement de la croissance », et ce sont les patrons français qui se montrent les plus préoccupés : seulement 14% d'entre eux s'attendent à une amélioration de la croissance dans le monde cette année, contre 33% en Allemagne et 45% dans la région Asie-Pacifique par exemple (LaMonde.fr du 21/01).
D'après une autre étude menée par l'institut MRCC, cette fois auprès des seuls industriels français, leur perception du contexte économique dans le pays est, pour 56% d'entre eux, défavorable, contre 54% en 2014.
Raisons de ce pessimisme : le manque de visibilité, suivi du cadre fiscal et d'une demande insuffisante.
Les perspectives sont jugées moins optimistes que par le passé, 61% envisageant une hausse ou une stabilité, soit 9 points de moins qu'en 2014, et 32% évaluant 2015 à la baisse, contre 25% en 2014. Le volume de commandes, en mois de travail, est estimé pour les donneurs d'ordres à 26% à moins d'un mois, 44% de 1 à 3 mois, 12% de 3 à 6 mois, 6% au-delà de 6 mois et 12% au-delà de 9 mois.
Chez les sous-traitants, ce volume est de 46% à moins d'un mois, 40% de 1 à 3 mois, 12% de 3 à 6 mois et 2% au-delà. L'investissement suit la même pente : 18% des répondants prévoient d'augmenter leurs investissements en 2015, 42% de les stabiliser et 40% de les réduire. Les axes prioritaires sont en effet la productivité pour 52% et la réduction des coûts pour 43% (newsletter Tramétal du 22/01).
Et pourtant... L'étude annuelle de la banque LCL qui vient de paraître, relayée mercredi par le site Internet de BFM, annonce un « rayon de soleil attendu sur l'industrie française cette année ». Selon elle, « les maux structurels » qui affectent l'économie « depuis des années » seront toujours là, comme le chômage et la lourde dette publique, mais le climat sera favorable à une amélioration graduelle de l'activité. D'après l'article, « ce réveil de l'économie sera favorisé par un environnement propice. Outre le pétrole peu cher et l'euro faible, les réformes Hollande devraient commencer à porter leurs fruits (...). Ainsi, grâce aux effets du CICE et du pacte de responsabilité, les entreprises devraient recommencer à faire des profits et à investir ».

Sentiment partagé par le nouveau président du Groupe des fédérations industrielles et d'ArcelorMittal France, Philippe Darmayan, qui déclare mercredi dans une interview aux Echos que « toutes les filières [industrielles françaises] vont en bénéficier, mais pas de la même façon. La baisse de l'électricité, du pétrole et des autres matières premières va d'abord profiter aux gros consommateurs d'énergie – ciment, chimie, plasturgie. La dévaluation de l'euro va, elle, donner un bol d'air aux grands exportateurs, aéronautique, mécanique et automobile en tête. Au total, les carnets de commandes sont globalement en train de se remplir. Les baisses de charges prévues pour cette année sont aussi un élément très significatif. Nous sommes en train de vivre un virage dans les relations entre le gouvernement et les entreprises.
[En revanche], ce qui m'inquiète, c'est la situation d'exaspération à laquelle parviennent les patrons de PME. Une exaspération principalement issue des conditions particulières de financement auxquelles ils sont confrontés (...). Outre les baisses de charges, j'espère un amendement dans la future loi Macron pour faciliter l'accès au financement des PME, car c'est le levain de la croissance. Parallèlement, accélérer leur internationalisation reste une préoccupation ».

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