L'actualité de l'industrie en général

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L'actualité de l'industrie en générale semaine 42 - 2014

Les Echos titrent lundi sur « la baisse de l'euro, bouffée d'oxygène pour les sociétés françaises ».
L'aéronautique, la chimie et l'automobile en sont les principaux secteurs bénéficiaires. Une bonne nouvelle alors que la production industrielle hexagonale a stagné au mois d'août, selon l'Insee. La production de la seule industrie manufacturière, énergie exclue, a reculé de 0,2 %, confirmant le manque de dynamisme de l'activité (Les Echos du 13/10). LaTribune.fr souligne que « compte tenu de la conjoncture actuelle, cette statistique ne surprend guère. Mais parce que cette morosité est une tendance lourde, les dégâts occasionnés par la crise de 2008-2009 ne sont toujours pas effacés. La plupart des secteurs produisent moins qu'en 2010 ». L'article met en cause la chute de la demande intérieure et souligne que « l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) estime à 400 000 le nombre d'emplois industriels détruits depuis 2008. Au cours de la seule année 2013, ce sont 35 000 emplois en équivalent temps plein qui ont été supprimés. Selon une étude de la Direction générale du Trésor dévoilée en 2010, la contribution de l'industrie à la richesse nationale est passée de 24 % à 14 % entre 1980 et 2007. L'industrie française a perdu sur cette période 1 913 500 emplois, tombant à 3 414 000, soit une baisse de 36 % de ses effectifs ».
Néanmoins, si les défaillances d'entreprises en France sont globalement en progression de 1,5% sur les douze derniers mois, l'industrie est de moins en moins touchée.

« Travailler plus sans gagner plus : la proposition de l'institut Montaigne pour relancer l'économie française », titre UsineNouvelle.com le 9 octobre.
Dans un rapport nommé « Temps de travail : mettre fin aux blocages », l'Institut, d'inspiration libérale, considère que « les salariés français à temps plein, qui représentent plus de 80% du salariat français, travaillent moins que leurs voisins dans des proportions inquiétantes ».
Il s'appuie sur les données de Coe-Rexecode, selon lesquelles « la durée effective annuelle de travail des salariés à temps plein est en France la plus faible (avec la Finlande) de tous les pays européens : 1 661 heures en 2013, soit 186 heures de moins que l'Allemagne, 120 heures de moins que l'Italie et 239 heures de moins que le Royaume-Uni ». Il propose donc d'y remédier en augmentant la durée légale de travail, sans contreparties salariales, et en luttant contre l'absentéisme, avec le retour de journées de carence dans le public. Il envisage également de donner plus de pouvoirs aux chefs d'entreprises en matière de modulation du temps de travail.

L'heure est apparemment à l'attaque des salaires puisque, sans aller jusque-là, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron en personne a critiqué, le 9 octobre, certaines entreprises hexagonales : « si je compare la France à l'Allemagne en disant 'quel a été notre problème ?', [c'est] une préférence continue pour une augmentation des salaires et des dividendes là où les Allemands ont une préférence continue pour l'emploi et l'investissement ». Il incite les patrons à s'inspirer des compagnies familiales tricolores, qui « peuvent dans la durée ne pas se servir de dividendes (...) et ont fait ce choix un peu à l'allemande (...). Mais beaucoup d'entreprises plus larges (...) ont préféré servir des dividendes à l'investissement. Elles ont préféré (...) augmenter les salaires de ceux qui avaient un emploi largement au-dessus de l'inflation plutôt que d'embaucher (...). Ça n'est pas une bonne chose pour le pays » (UsineNouvelle.com du 09/10).

Le même Emmanuel Macron a jugé dimanche dernier qu'il ne devait « pas y avoir de tabou ni de posture » sur l'assurance-chômage, alors que la gauche s'interroge sur l'opportunité de débattre du montant et de la durée des allocations. Claude Bartolone a qualifié ces propos de « phrase mal ajustée » et Ségolène Royal – experte en la matière, de l'aveu même de son propre camp - de « petite maladresse de vocabulaire » (UsineNouvelle.com du 13/10)...
Mais il ne s'agit peut-être pas de cela. En effet, d'après LaTribune.fr de mardi, « le Medef de Pierre Gattaz profite du désarroi du gouvernement pour pousser ses projets. Il réclame une réforme de l'assurance chômage et une nouvelle réforme des retraites. L'organisation patronale semble chercher une alliance objective avec une partie du gouvernement pour imposer des réformes structurelles ».
Usine Nouvelle.com nous apprend ainsi mercredi que « Pierre Gattaz juge le gouvernement en "flagrant délit d'incohérence". Lors de son point de presse mensuel, le président du Medef [lui] a demandé d'accélérer les réformes nécessaires. Pour lui, les décrets sur la pénibilité vont dans le mauvais sens et pourraient pousser certaines branches à un "renoncement sur le pacte" ». Invité de RFI, Thibault Lanxade, membre de la direction du Medef, a aussi fustigé la mise en place du compte pénibilité, mesure « inapplicable (...), aussi grave que les 35 heures » car véritable usine à gaz administrative. Diagnostic partagé par la CGPME qui dénonce une « complexité kafkaïenne » (UsineNouvelle.com du 10/10).

En revanche, contrairement au Medef pour qui la priorité est le retour à l'emploi, le Groupe des Fédérations Industrielles estime qu'elle est plutôt dans la relance rapide des investissements : « il est nécessaire de trouver des mesures pour déclencher l'investissement, alors qu'il y a des signes positifs qui apparaissent », estime Frédéric Saint-Geours, son président. Le GFI a fait parvenir à Emmanuel Macron une liste de propositions urgentes (UsineNouvelle.com du 15/10).

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