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En vedette cette semaine : Opel reste dans le giron de General Motors

Après des mois de tergiversations et de bras de fer avec le gouvernement allemand au terme desquels General Motors avait finalement accepté de céder Opel à Magna et les salariés des concessions pour favoriser la transaction (UsineNouvelle.com et LesEchos.fr du 03/11), l’industriel américain vient de nouveau de changer d’avis en raison, dit-il, d’un « environnement devenu plus favorable », préférant « restructurer ». Circonstance aggravante, cette annonce est intervenue mardi, jour de la visite d’Angela Merkel aux USA pour réaffirmer le lien historique existant entre les deux peuples, ce qui a amplifié l’ampleur du camouflet. Le Trésor américain a aussitôt affirmé que le constructeur avait décidé seul de garder sa filiale, sans aucune intervention de l’Etat fédéral, qui est son premier actionnaire… mais a tout de même annulé dans la semaine une partie de la dette du constructeur (voir plus bas). Sans surprise, le porte-parole de Berlin a déclaré que « le gouvernement fédéral regrette la décision du conseil d’administration » et souhaite que GM « rembourse, selon les conditions contractuelles, les 1,5 milliards de crédit » qu’il lui avait accordés. La presse ne s’y trompe pas : La-Croix.com du 4 novembre titre ainsi « GM inflige un revers cinglant à l’Allemagne » et souligne que cette décision « a suscité un tollé (…) en Allemagne, où l’on craint la suppression de dizaines de milliers de postes et la fermeture de plusieurs sites ». « Angela Merkel a perdu la bataille » titre le quotidien économique Handelsblatt.  Opel était en effet devenu ces derniers mois le symbole de la politique de la chancelière face à la crise économique. A l’inverse, Londres a indiqué qu’il allait travailler étroitement avec le constructeur américain. Pas fâché de voir le revers subi par l’alliance Magna – Berlin, un porte-parole du ministère du Commerce a ainsi déclaré : « nous avons toujours dit que si une solution viable à long terme était trouvée, le gouvernement serait prêt à y injecter des fonds ». Le syndicat britannique Unite s’est même publiquement réjoui de la décision de GM, tout comme le ministre polonais de l’Economie qui s’est félicité de « perspectives désormais largement meilleures » pour l’usine de Gliwice, « car le propriétaire américain en apprécie l’efficacité » (sic) !  Selon nombre d’observateurs, la principale raison de ce retournement de situation serait le site laboratoire du groupe, situé à Rüsselsheim en Allemagne, qui sert également au développement des modèles de General Motors : la firme américaine ne veut pas perdre les bénéfices de son savoir-faire technologique et risquer de voir les constructeurs russes en profiter, Magna s’appuyant sur des investisseurs de cette partie du globe. L’équipementier canadien se montre, quant à lui, compréhensif : plusieurs de ses clients constructeurs menaçaient d’aller voir ailleurs si la transaction s’était réalisée (UsineNouvelle.com, Challenges.fr, LesEchos.fr et E24.fr du 04/11)…


En général : de nouveaux signes de reprise

Pour le troisième mois consécutif, l’indice des directeurs d’achats en France traduit une expansion de l’activité dans l’industrie manufacturière et atteint un niveau jamais vu depuis 2006. La demande intérieure est le moteur de cette reprise de la production industrielle et, selon un économiste de Markit, « la France figure dans le peloton de tête des économies développées en termes de reprise et de sortie de crise ». Résultat : le nombre de suppressions d’emplois a baissé en octobre, retrouvant le niveau d’avant la crise (UsineNouvelle.com du 02/11).

L’automobile reste le premier employeur industriel du pays. Avec 20,43 %, elle devance respectivement la chimie/pharmacie/énergie (17,36 %), la mécanique/métallurgie/sidérurgie (14,54 %), l’agroalimentaire (13,44 %), l’électrique/électronique/informatique (11,62 %), l’aéronautique/armement/construction navale (9,85 %), le bois/papier/matériaux (8,62 %) et les textiles et services avec 4,14 % (UsineNouvelle.com du 29/10).  Autre indice, l’étude mensuelle de l’Insee sur la conjoncture industrielle en Europe montre un redressement général du moral des chefs d’entreprise (UsineNouvelle.com du 04/11).  Toujours selon l’Insee, les prix à la production industrielle en France ont baissé de 0,3 % en septembre et de 8,1 % sur les douze derniers mois, en raison de la chute continue du prix des matières premières. Dans la zone euro, la baisse est de 0,4 % et de 0,7 % dans l’Union européenne sur un mois (UsineNouvelle.com des 30/10 et 04/11).



En vedette cette semaine : Opel reste dans le giron de General Motors, éditée par l'équipe du MIDEST

Midest 2009 du 17 au 20 novembre

Prix et cours des métaux

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