Revue de presse des métaux du 16 octobre 2011
Les Echos du 12 octobre soulignent que la fermeture en Europe de plusieurs installations sidérurgiques « répond plus à une volonté d'enrayer la baisse des prix qu'à une chute brutale de la demande (...). En réalité, la fermeture des installations de Liège et de Florange entrerait dans le cadre d'un 'plan d'optimisation des actifs', consistant à regrouper la production sur les sites les plus rentables. Cette mesure permettrait d'économiser un milliard de dollars, selon ArcelorMittal. Cette stratégie a déclenché la colère des syndicats ».
Ils n'ont pas dû décolérer mercredi en apprenant que le groupe fermait définitivement (et non plus provisoirement, comme c'était le cas) ses deux hauts-fourneaux de Liège, rayant de la carte de 600 à 1 000 emplois directs (Les Echos du 13/10).
Apres une période de fortes turbulences et deux ans d'efforts structurels, la Fonderie du Bélier, spécialisée dans la fabrication de composants automobiles (freinage, turbo, châssis, suspension), retrouve des couleurs. 30 millions d'euros de commandes ont été acquis avec un objectif de 50 millions sur l'année. Pour le moment, le groupe ne voit pas de ralentissement ni d'attentisme de la part de ses clients, notamment les constructeurs allemands. L'entreprise, qui a son siège social à Vérac en Gironde, aura investi 2,3 millions d'euros sur le site en 2011 dans des moyens d'usinage et de contrôle, et dans l'augmentation de capacité en moulage et le traitement thermique (UsineNouvelle.com du 06/10).
Alors que le conflit qui oppose les salariés de la Fonderie Alu à son actionnaire majoritaire, le groupe Montupet, entre dans sa septième semaine, le dossier se retrouve sur le bureau du Premier Ministre. En fin de semaine dernière, les représentants de l'intersyndicale ont en effet rencontré, en toute discrétion, un conseiller de François Fillon. L'intersyndicale avoue que, parlant de Montupet, les salariés auront « du mal à travailler avec eux ». Les grévistes veulent que l'Etat « amène Renault à avancer sur ce dossier » et en définitive « gère l'entreprise en direct. Pour nous, c'est la meilleure solution » (UsineNouvelle.com du 10/10).
La fonderie Pebeco, à Port-Brillet dans la Mayenne, qui avait ouvert ses portes au début du XVIIème siècle, les a fermées mercredi : le directeur du site, qui travaillait depuis plusieurs mois à un projet de reprise, a fini par jeter le gant, faute de perspective économique. Malgré le soutien des collectivités locales en faveur de son dossier, le chiffre d'affaires prévisionnel ne s'avérait pas suffisant pour assurer la pérennité de l'entreprise où travaillaient encore 83 salariés (UsineNouvelle.com du 11/10).
Revue de presse des métaux du 16 octobre 2011 éditée par l'équipe du MIDEST
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