Conjoncture

D'après LaTribune.fr de lundi, « l'offre est encore embryonnaire avec seulement l'ix35 Fuel Cell de Hyundai, et en attendant le Miraï de Toyota, mais la voiture à hydrogène semble promise à un bel avenir. Avec une autonomie deux à trois fois meilleure que celle d'une voiture électrique et un temps de "recharge" record, la voiture à hydrogène commence à intéresser non seulement les collectivités locales françaises mais aussi les entreprises ».

Constructeurs

Alors que, selon la presse japonaise, Nissan prévoyait, si aucun compromis n'était trouvé, de monter à 25% dans le capital de Renault (LaTribune.fr du 11/12), on apprenait vendredi dernier un « accord de stabilisation » encadrant l'influence de l'Etat au sein du groupe au losange (Challenges.fr du 11/12).
Pour LesEchos.fr, « tout est bien qui finit bien - pour le moment. L'Etat accepte de ne faire jouer ses votes doubles que sur les sujets stratégiques, du type mariage ou dividende. Il s'engage aussi à revendre les 4,7% de titres Renault acquis en avril, pour revenir à 15,01%. Mais c'est malgré tout un renforcement de son influence, même sans le troisième siège au conseil de Renault que demandait Bercy. Quant à Carlos Ghosn, il reste plus que jamais l'indéboulonnable clef de voute de l'alliance ».
Au contraire, les médias nippons voient dans le compromis une victoire de Nissan contre une influence française forcément suspicieuse (LesEchos.fr du 14/12). Mais pour UsineNouvelle.com, « l'avenir de l'Alliance Renault-Nissan, c'est Renault ! » : si le japonais est en 2015 deux fois plus gros que le français en volumes comme en chiffre d'affaires, le dynamisme au sein de l'alliance semble avoir changé de camp, la croissance et les projets porteurs étant plutôt chez Renault dans les cinq ans qui viennent.
Dans un entretien à un journal japonais, Carlos Ghosn s'est dit favorable à deux PDG distincts pour Nissan et Renault... après son départ bien sûr (Les Echos du 15/12).

« Une centaine d'ex-salariés de PSA Aulnay obtient gain de cause devant la justice », titrait mardi UsineNouvelle.com.
Un an et demi après la fermeture, ils contestaient le motif économique de leur licenciement. Le constructeur a par ailleurs annoncé raboter les fameuses « retraites-chapeaux » de ses dirigeants et redistribuer le surplus à ses salariés (Les Echos du 17/12).

L'enseigne de commerce de gros Métro va utiliser trois bus électriques de Bolloré pour livrer des produits alimentaires aux professionnels de bouche parisiens. Une manière de répondre au boom de la logistique du « dernier kilomètre », selon Challenges.fr.

Le scandale Volkswagen, sur lequel l'Office européen de lutte antifraude a ouvert une enquête (Les Echos du 17/12), est le fruit « d'un enchaînement d'erreurs » dont les origines remontent à 2005, selon des responsables. Pour son nouveau patron, le groupe est dans une situation « pas dramatique, mais tendue (...). La situation a beau être sérieuse, elle ne mettra pas l'entreprise à terre » (Challenges.fr du 10/12). Il débutera en février le rappel des quelque 940 000 véhicules concernés en France (Challenges.fr du 13/12).

La Commission européenne va attaquer l'Allemagne devant la Cour de justice de l'Union pour non-conformité aux règles sur les systèmes de climatisation automobile. Bruxelles accuse Berlin de ne pas avoir fait respecter à Daimler le cadre communautaire en n'interdisant pas au constructeur de mettre sur le marché des Mercedes dotées d'un gaz de climatisation proscrit, puis de ne pas avoir exigé le rappel des véhicules concernés. En octobre, Daimler a expliqué qu'il n'utiliserait le « bon » gaz qu'à partir de 2016 (Les Echos du 11/12).

Les 800 employés de l'usine Smart d'Hambach ont eu une semaine pour décider de revenir ou non aux 39 heures payées 37.
Les avenants aux contrats de travail leur ont été remis jeudi dernier. La direction espérait 75% de réponses positives. Le cas échéant, le risque de délocalisation de la production était grand, selon des syndicats (Les Echos du 11/12). A l'arrivée, plus de 90% des salariés ont signé pour le retour aux 39 heures. La CGT et la CFDT s'y étaient opposées, le premier parlant lundi de « terrorisme social » (Les Echos du 16/12). Selon la direction, les emplois seront garantis jusqu'à fin 2020 sur le site (LaTribune.fr du 16/12).

Le légendaire styliste automobile italien Pininfarina est racheté par l'indien Manhindra (Les Echos du 15/12).

Ford va dépenser 4,5 milliards de dollars d'ici 2020 pour développer des véhicules électriques qui devraient alors représenter 40% de sa production (LaTribune.fr du 11/12).

Le constructeur italo-américain Fiat Chrysler devra payer 70 millions de dollars à l'administration américaine et se réformer pour remplir ses obligations d'information concernant les accidents impliquant ses véhicules, a tranché le ministère des Transports américain (LaTribune.fr du 10/12).
Le coréen Hyundai va présenter en janvier une nouvelle berline, la Ioniq. Signe particulier, elle proposera trois motorisations propres différentes : hybride non-rechargeable, hybride rechargeable et 100% électrique (UsineNouvelle.com du 10/12).

Equipementiers / Sous-traitants

Faurecia cède sa division Extérieur pour 665 millions d'euros à Plastic Omnium afin de se recentrer sur des métiers à plus forte valeur ajoutée.
Les activités concernées sont les pare-chocs, bas de caisse, ailes et autres faces avant (LesEchos.fr du 14/12).

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