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Le ministre chargé de l’Industrie dresse le bilan de son action

A l’occasion des Assises de l’Industrie, Christian Estrosi a dressé un bilan pour le moins enthousiaste de son mandat à la tête du ministère : « mon bilan repose sur une révolution industrielle, voulue par le président de la République, qui met fin à 20 ans de gouvernements de gauche et de droite qui considéraient que les mots usines, techniciens ou ingénieurs étaient des gros mots, prônant davantage la finance, les services ou l’économie virtuelle. Comme au temps de Colbert, de Napoléon III et de l’ère de l’industrialisation ou encore de De Gaulle et de la grande politique nucléaire, il y a des grandes étapes de l’histoire industrielle où il faut prendre des décisions immédiates et ne pas hésiter à bouleverser les modèles. C’est ce que nous avons fait (…). Je crois que nous pouvons permettre à la France de redevenir une grande puissance industrielle ». Pour y parvenir, il s’appuie sur six grands points :

  1. Culture du résultat : avec le premier observatoire du « Produit en France », il entend imposer « une culture du résultat au gouvernement actuel et ceux à venir ». Tous les six mois, cet observatoire rendra public un rapport. Le gouvernement aura donc des comptes à rendre.
  2. Coût du travail : « cet observatoire nous a appris que les produits français avaient 75 % de composants produits en France en 1999. Nous n’en avons plus que 69 %. La perte de 6 points correspond à la destruction de 550 000 emplois dans le secteur industriel », dénonce le ministre.  Pour lui, ce piètre résultat est dû à un recul de la compétitivité française en matière de coût du travail. Selon lui, en 1999, ce dernier était 10 % inférieur en France à celui de l’Allemagne. « Mais cet avantage compétitif a été perdu avec les 35 heures ».
  3. Filières industrielles : autre talon d’Achille de l’industrie française, l’absence de filières complètes. « Par exemple, dans la santé, on ne trouve plus de machines-outils françaises », critique le ministre. Sa solution ? La création des comités stratégiques de filières.
  4. Bataille de l’innovation : « j’étais plus inquiet de la sortie de crise que de la crise elle-même. Si nous perdions la bataille de l’innovation, cela serait terrible ». Il s’estime vainqueur de cette bataille, même si le combat continue. Il cite l’exemple de l’industrie automobile dont « le design ne faisait pas envie ». « Mais, en moins de deux ans, vous [les constructeurs français présents dans la salle] avez réussi à présenter [au mondial de l’automobile] des modèles un cran au-dessus de la compétition internationale », félicite le ministre.
  5. Crédit impôt recherche : « les parlementaires ont décidé de ne pas porter atteinte au crédit impôt recherche », annonce fièrement M. Estrosi qui dit s’être « battu contre une suppression contre productive. »
  6. Banques : elles « ne jouent pas le jeu du financement des entreprises industrielles», dénonce le ministre qui leur reproche de ne pas prendre le risque de financer des projets innovants. « L’Etat a accompagné les banques pendant la crise, nous leur demandons en contrepartie de prendre ce risque, qui peut rapporter beaucoup ».

UsineNouvelle.com du 21 octobre, qui relaie ces propos, écrit pourtant dans un autre article que « les politiques gouvernementales de soutien à l’industrie peinent à convaincre. Le comité Richelieu a réalisé une enquête auprès de 320 dirigeants de PME et d’ETI innovantes. A l’exception du crédit impôt recherche, il en ressort une méconnaissance, voire une déception concernant les mesures gouvernementales »… Dans la même étude, il apparaît aussi que « les médiateurs du crédit et de la sous-traitance sont également sous-utilisés : 36 % des sondés ne connaissent pas leurs rôles ». On ne saurait trop leur conseiller de venir visiter le MIDEST du 2 au 5 novembre à Paris Nord Villepinte : ils auront la chance de pouvoir dialoguer directement avec eux !



Edité par l'équipe du MIDEST
Midest 2010 du 2 au 5 novembre

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